• Chats de la prison de Gradignan

    Au printemps dernier, nous lancions un appel à l'aide pour un groupe de chats vivant dans l'enceinte du centre pénitenciaire de Gradignan et que nous cherchions à déplacer car ils n'y étaient plus tolérés (cliquez ici pour voir notre appel). Nous étions déjà intervenus en 2009 pour les faire stériliser mais quelques chats se sont si bien cachés que les nourrisseurs habituels ignoraient leur existence. Tous les chats du site ont été capturés à nouveau et les derniers ont été stérilisés (sauf 2 mâles). 6 femelles étaient gestantes, la dernière capturée avec grande difficulté avait plus de 6 petits dans le ventre. La population totale était de 27 chats et avec toutes les naissances prévues, elle serait passée à 50 ou 55 chats à l'automne.

    Sur 27 chats, 14 ont été déplacés en campagne et 2 dans un refuge. Nous remercions sincèrement les personnes ayant répondu à notre appel et ayant accueilli 6 chats à Landiras, 1 à Pessac, 5 à Saint Loubès, 2 à Carbon Blanc. Sur les 6 chats de Landiras, 3 sont vus régulièrement et les gamelles sont mangées. Pour les autres, comme ils sont tous relativement craintifs, ils ne se montrent pas et on ne peut qu'espérer que tout va bien pour eux. Les 2 chats du refuge vont bien et ils se montrent de loin tous les jours. Trois des chats de Saint Loubès ont été accueillis par une dame qui les a d'abord enfermés dans un grand cabanon pendant un mois comme conseillé ; une chattière a ensuite été percée pour laisser les chats entrer et sortir à leur guise de leur refuge. Aujourd'hui, les 2 minettes timides restent aux abords du chalet tandis que Mistigri cohabite harmonieusement avec les chats de la dame. Les 2 chats de Carbon Blanc se sont échappés prématurément de leur pièce d'acclimatation et n'ont pas été revus depuis (
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    pour accéder à l'annonce de leur disparition). Nous espérons qu'ils aient pu rejoindre un groupe de chats sur leur lieu de nourrissage. Ceci est l'une des raisons pour laquelle nous évitons à tout prix de tels transferts de chats et nous refusons quasiment systématiquement de répondre à des appels pour des chats errants que les personnes du quartier ne souhaitent pas nourrir après stérilisation ou nous demandent de retirer de leur lieu de vie.

    D'après nos calculs et nos observations, il ne reste qu'une dizaine de chats à la prison. Le Directeur du centre nous a dit avoir apprécié les efforts mis en œuvre par nos bénévoles et sympathisants pour réduire la population de chats et nous a félicité pour notre action. Ces efforts l'ont incité à se montrer conciliant et il a été convenu que le point de nourrissage des chats restants soit déplacé tout au fond du terrain et qu'un abri leur soit confectionné. C'est ce dont s'occupe la nourrisseuse du site qui déplace progressivement le point de nourrissage.