• Florrie

    florrieCet été, nos bénévoles sont intervenus au Castorama de Mérignac où vivait un groupe de chats bien maigres se nourrissant dans les poubelles du restaurant d’en face. Parmi eux, Florrie, mère d’une portée de jeunes chatons. Ceux-ci ont été trouvés à l’intérieur même du magasin, dans des cartons tout en haut d’étagères. 

    Pour avoir déjà été confrontés au problème terrible que posent ce genre de couches bien trop hautes pour des chatons commençant à marcher et ne réalisant pas le danger, nous avons dû agir rapidement : il a fallu déplacer ces chatons non sevrés et trop petits pour être adoptés. Florrie quant à elle, en bonne mère, s'est révélée difficile à capturer car très méfiante. Finalement, les petits ont fini leur sevrage auprès de leur mère à l’abri chez Chantal, famille d’accueil pour l’Ecole du Chat. Celle-ci raconte :

    « Après quelques semaines aux côtés de Florrie pour l’aider à élever ses petits bouchons, j'ai dû me résigner : contrairement à ses chatons, elle ne pourrait pas être mise à l'adoption. Même si elle me laissait toucher ses bébés sans jamais montrer le moindre signe d'agressivité, il n'était pas question pour moi de pouvoir la toucher sans qu'elle ne saute au plafond, littéralement ! Pourtant, la relâcher sur le parking du centre commercial d'où elle venait me semblait un cruel destin. Alors je lui ai offert mon jardin et ma protection. 

    Aujourd’hui, la période d’adaptation à sa nouvelle vie passée, elle fait de longues siestes sous mes arbustes et se poste à 2 mètres de moi dans le potager pendant que je désherbe. Elle n'hésite même plus à venir me relancer le soir sur la terrasse si jamais "j’oublie" de lui donner un petit supplément de croquettes dans sa gamelle en libre service. Quand je l’appelle, elle arrive dans les 5 minutes même si elle garde encore ses distances. Elle est vraiment trop mignonne et elle a complètement perdu son regard apeuré de chat sauvage.

    Petite anecdote : elle adore un petit bout de jambon de temps en temps ainsi que les gâteries comme la pâtee ou le thon. Mais par contre, surtout pas de sardines ! Ca doit lui rappeler Nicole et son trappage ! »


    Que chacun se rassure, le reste du groupe aujourd’hui stérilisé se porte bien et a de suite retrouvé ses marques près du centre commercial. Un grand merci à Stéphane qui va les nourrir régulièrement !