• <figure min-height="0px 100px 200px 280px 360px">L'homme qui a fait de sa voiture une auberge pour chats<figcaption>

    Bernard Arnaud qui nourrit et soigne les chats errants, en héberge trois dans sa voiture.
    © PHOTO ANDRIEUX DOMINIQUE

    </figcaption></figure>
     

    Des vieilles bagnoles, on en voit de moins en moins. Y compris sur les parkings des HLM depuis que les bailleurs, au nom du sacro-saint cadre de vie de leurs clients, ont décidé de leur faire la chasse. Exception dans la cité du Midi que la SNCF avait aménagée à la fin des années 60 pour offrir un logement à ses cheminots.

    L'enquête commence sur la présence d'un véhicule de tourisme Ford, couleur tabac - intérieur non-fumeur -, de type Taunus, mais qui a perdu son tonus depuis belle lurette vu l'état des pneumatiques, complètement dégonflés. La vitre avant droite est à moitié baissée. Toc-toc ! Boudu (les Toulousains ajoutent quelque chose…), un chat, noir, roupille sur la plage arrière. Un autre, noir aussi, redresse la tête du genre, s'il avait la parole, « quoi, ma gueule, qu'est-ce qu'elle a ma gueule ? » (Johnny Hallyday).

    Notre oreille est attirée des miaous extérieurs d'un, puis de deux, puis de trois chats.

    Et puis s'en va l'enquêteur d'un jour.

    « Le Papi des chats »

    « C'est le Papi des chats. Y'en a tout plein qui habitent dans sa voiture. Il est gentil, il leur donne à manger », raconte Clémence, une petite fille de la cité du Midi accompagnée de sa maman. « C'est M. Arnaud. Ici, tout le monde le connaît ; on l'appelle l'Homme aux chats », nous précise une locataire de l'immeuble 3.

    Sa première réaction est celle d'un homme à qui il semble tout à fait naturel d'être l'ami des animaux.

    Et quel ami, mes aïeux ! « J'ai compté jusqu'à 28 chats. Mais, aujourd'hui, il n'y en a plus que la moitié. Mais il n'y a que deux locataires, dont Petit Cœur, une petite chatte toute douce, qui viennent dans la voiture. Trois tout au plus », raconte Bernard Arnaud.

    Il poursuit. « Étant enfant, il y a toujours eu des chiens et des chats chez moi. L'amour des animaux ne se perd pas, mais ce n'est vraiment qu'une fois à la retraite que ma femme, une passionnée de chats, m'a donné le virus. Celui-là ne se soigne pas », sourit-il.

    Le locataire de la SNCF sait quand il a commencé à se développer. Il ne faisait pas très chaud lorsqu'il s'est pris de pitié pour « une petite chatte noire » (une autre que Petit Cœur). « J'ai baissé un peu la vitre et elle est venue s'abriter », se souvient-il.

    Les chats errants se sont passé le tuyau, mais très peu ont élu domicile dans la Ford, définitivement reconvertie en abri pour chats depuis 2003. M. Arnaud raconte : « L'auberge a tellement bonne presse que les chats domestiques viennent "casser la croquette", le pâté. Mieux encore : j'ai vu un hérisson manger dans la même gamelle qu'un chat mais je n'avais jamais l'appareil photo avec moi », regrette le cheminot.

    Bernard Arnaud s'adonne à sa passion sans être inquiété sur le plan sanitaire. Adhérent de L'École du chat, il applique l'objectif de cette association de Gradignan dont l'action essentielle porte sur la stérilisation des animaux errants. « À un moment, il y en avait trop », relève une voisine du Papi des chats. « Il vaut mieux en voir moins et bien s'en occuper. »

    Un conseil superflu pour M. Arnaud. « Je viens les voir quatre fois par jour : à 7 h 30, midi, 18 h 30 et 22 h 30. J'y passe cinq heures. Ça prend du temps », ironise-t-il. De l'argent aussi. Mais comme il ne veut pas que ce soit dit, indiquons une bonne centaine d'euros mensuels pour le budget nourriture. Bernard Arnaud pousse la délicatesse jusqu'à payer 37 euros d'assurance par an pour sa voiture.

    Petit détail : M. Arnaud et son épouse ont sept chats chez eux, dont des spécimens provenant de la rue.

    http://www.sudouest.fr/2011/11/29/l-homme-qui-a-fait-de-sa-voiture-une-auberge-pour-chats-566092-3228.php
     


  • article talence mag_novembre 2011

  • Dix-huit nouvelles parcelles créées à Raba pour les associations. Le potager est redevenu incontournable.

    <figure min-height="0px 100px 200px 280px 360px">Tout le monde se remet au jardinage<figcaption>

    L'inauguration de jardins supplémentaires - autour de MM. Cazabonne (au centre) et Sebton - a réuni dix associations, chacune désormais en charge d'une parcelle. 
    © PHOTO DELAGE PATRICIA

    </figcaption></figure>
     
    Animation et lien social, tel est le credo des jardins collectifs de la résidence Château Raba. Depuis la création, en 2003, des jardins familiaux, ceux-ci ont connu un succès croissant avec 40 familles utilisant ces potagers. Mais il y restait d'autres demandes à satisfaire. C'est pourquoi le dernier Conseil municipal a adopté l'idée d'un élargissement de cet espace, pour des jardins solidaires ou associatifs.

    « Ces jardins ont une double vocation, explique Aurélien Sebton, adjoint au quartier sud. Des habitants de Raba et de Thouars, vivant en appartement, y trouvent un lieu de respiration en même temps que l'opportunité de jardiner. Mais cela favorise aussi le lien social et l'échange entre voisins. »

    La municipalité a donc créé dix-huit parcelles supplémentaires à l'usage des associations de la ville, afin que celles-ci puissent développer des actions « autour du vivre ensemble ».

    Exemple, le Club de prévention Frédéric Sévène, qui met en place des chantiers éducatifs avec les jeunes. Hors l'association précitée, neuf autres parcelles sont d'ores et déjà attribuées, au centre social Mix Cité, aux loisirs Les Petits Rois, à l'association Métamorphose, au comité de quartier de Thouars, à l'École du chat, à Casse-Muraille, Mille et un sourires, au comité de quartier de Raba, ainsi qu'à l'Arbre à palabres. Deux parcelles sont aussi réservées aux personnes en fauteuil roulant.

    3 900 m2 de jardins

    Ces jardins doivent aussi constituer des lieux pour des animations. Michèle Maillou, la présidente des Jardins de Raba, vient de cosigner la nouvelle convention d'objectifs et de mise à disposition de cet espace atteignant désormais 3 900 m2 de terrain clos. L'aspect environnemental n'est pas négligé, avec notamment la gestion des déchets verts, la Ville prenant en charge l'entretien des espaces verts.

    Aurélien Sebton devient membre du conseil d'administration de l'association, ce qui a motivé, lors de la séance du Conseil municipal, une demande de Petra Rosay souhaitant qu'un élu d'opposition soit son suppléant. « Ma désignation me semble tout à fait dans l'ordre des choses, explique ce proche du maire, puisque j'accompagne cette association régulièrement en tant qu'élu en charge des quartiers sud, mais aussi du volet social de la politique de la Ville ».

    http://www.sudouest.fr/2011/10/25/tout-le-monde-se-remet-au-jardinage-535605-3200.php
     


  • ja 22 octobre 2011 sud ouest

  • ja 17 juillet 2011 bouliac